Pour commencer, la guêpe Dinocampus coccinellae pond son oeuf dans le corps d’une malheureuse coccinelle. Le parasite croît tranquillement à l’intérieur de cette dernière mais finit par s’en extirper au stade larvaire, pour tisser un cocon dans les pattes de sa victime. La coccinelle se retrouve encombrée d’un énorme paquet dont elle ne peut se défaire. Ainsi protégée par le corps blindé de son hôte, la larve de guêpe poursuit sa maturation jusqu’à atteindre la taille adulte. Le prédateur amateur de pucerons est alors libéré et retourne à une vie normale, sans dommages.
On sait encore peu de choses sur ce comportement rarissime, mais l’entomologiste Jacques Brodeur, professeur à l’Université de Montréal, a décidé de se pencher sérieusement sur la question et tentera notamment de comprendre comment et pourquoi cette guêpe a choisi ce type de parasitisme en douceur.