Un généticien israélien, Avigdor Cahaner, a réussi à produire un poulet sans plume. Aucune manipulation génétique là dedans, cette variété a été produite par croisement entre un oiseau naturellement déplumé et un poulet normal. Le résultat est très moche, vous en conviendrez comme moi. Mais il a quelques avantages non négligeables. Ce poulet ne craint pas la chaleur. Au contraire, il l’aime, contrairement aux poulets normaux qui s’abritent à l’ombre. De plus, il ne transpire pas[1] : il consomme donc moins d’eau, et par conséquent est plus écologique. Qui plus est, sa viande serait pauvre en lipides et d’une saveur équivalente à celle du poulet commun.
Toutes ces particularités en font un candidat remarquable à l’élevage dans les pays chauds. Mais bien que l’information date déjà d’octobre 2007, il ne sera pas demain dans nos assiettes. Il y a évidemment bien des tests à passer avant la diffusion de l’espèce.
Source : le poulet sans plume
Notes
[1] La transpiration n’est pas si commune que ça, contrairement à ce qu’on pourrait penser, très anthropocentriquement. Par exemple, nos cousins proches, les singes, ne transpirent pas. C’est une innovation des premiers singes de la savane dont nous descendons : il fallait trouver un moyen d’évacuer la chaleur accumulée au soleil, loin de la protection des arbres.