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animaux dangereux : l’Homme, ennemi public n°1

animaux dangereux : l’Homme, ennemi public n°1

Vous avez peut-être déjà lu mon article sur les 10 animaux les plus dangereux pour l’Homme. Aujourd’hui, un visiteur dénommé col m’a fait remarquer que l’homme lui-même devrait figurer dans ce classement, en tête de liste. J’avais commencé à répondre à la suite de son commentaire mais je me suis dit, très vaniteusement, que cela pourrait valoir un article. Voici donc le commentaire de col, suivi de ma réponse :

Erreur, c’est l’homme l’animal le plus dangereux sur terre. L’homme est animal féroce sans aucun pitié pour ses congénères. Pour moi l’animal le plus dangereux c’est l’homme mais si on reste sur le cortex animal vous n’avez pas tord sur le classement.
Remarque nous sommes identique à n’importe quel animal sur terre.
1 Nous ressentons le danger même si on le voit pas venir.
2 Nous sommes prêt à tuer toute sorte de vie au dépend de notre survie
3 Nous chassons comme un animal sauf que nous sommes des voraces qu’on ne pense pas à demain.
4 Aujourd’hui je me demande si c’est pas les animaux qui devaient nous apprendre à vivre.

Oui c’est certain, l’Homme est l’animal le plus dangereux pour lui même, mais il est hors concours.

Je pense que la principale chose qui nous différencie des animaux (ou plutôt des autres animaux), c’est notre besoin de donner un sens à la vie, à notre vie. Nous ne pouvons pas juste nous contenter de vivre. Et c’est cela qui nous rend dangereux, car même en étant animés des meilleurs intentions, nos choix et nos actions ont quasiment toujours été destructeurs pour la Nature, car notre vue est bien plus courte que celle de l’évolution (notre principal concurrent créatif 😉 ).

Mais notre esprit est ainsi fait que nous ne pouvons pas réapprendre à vivre comme des animaux. Il n’y a à mon avis qu’un moyen de s’élever au dessus de notre dangerosité actuelle, c’est de voir émerger une conscience collective. Pour que l’Humanité forme enfin une entité, une et indivisible, et que cessent les conflits d’intérêts égoïstes (qui sont malheureusement aujourd’hui légitimes, aucun pays ne pouvant se permettre d’être altruiste dans un climat général de compétitivité), les organisations mondiales comme l’ONU doivent se développer et se doter d’une identité forte. Soyons fou, appelons cette identité universelle forte l’Humanité. Une fois ce travail fait, cette identité bien présente dans l’esprit des gens, je pense que la Terre dans sa globalité sera enfin considérée comme notre principal patrimoine, et donc notre richesse la plus précieuse. A partir de là, les efforts ne seront plus tournés vers l’accroissement de la puissance de chaque pays, mais vers la sauvegarde et le développement de cette richesse. Le but de chaque être humain passera donc du mode « vivre plus » (c’est à dire en consommant plus) au mode « vivre mieux ». C’est d’ailleurs en ce sens qu’apparaissent de nouveaux indices pour remplacer (ou compléter) le PIB et juger de la situation du monde : l’IDH (indice de développement humain), l’IBM (indice du bonheur mondial) ou encore d’autres indices de développement durable qui peinent aujourd’hui à être reconnus. Pour paraphraser notre Hyper Président, demain, nous devrons travailler mieux pour gagner mieux 😉

Qu’est-ce qui pourrait bien déclencher l’apparition de cette forte identité collective mondiale ? La crise messieurs dames, rien que la crise. La crise économique tout d’abord, que nous commençons juste à vivre. Elle devrait permettre de changer le fonctionnement de notre économie malade et sans issue (les dirigeants s’en rendent compte soudainement…). Mais ça ne suffira probablement pas, à moins qu’elle ne prenne encore plus d’ampleur. Car il ne faut pas se voiler la face. Le changement sera d’autant plus fort et novateur que la crise sera grave. Dans l’état actuel des choses, elle ne l’est pas encore suffisamment pour remettre en cause le système dans sa globalité. A priori pourtant, je suis comme tout le monde, je ne souhaite pas voir les choses s’aggraver, voir mes proches (ou moi-même) perdre leur emploi. Mais croyez-vous sincèrement que les choses changeront si la crise ne devait pas être plus importante qu’elle ne l’est actuellement ?

La crise environnementale ensuite. Celle-ci promet d’être durablement catastrophique… et prometteuse. Pour s’en sortir, les peuples auront le choix entre deux voies : la guerre et la collaboration. Dans certaines zones sensibles, des affrontements auront probablement lieux pour le contrôle des ressources, l’eau notamment. Mais dans la majeur partie du monde, la collaboration sera de mise.

C’est de cette nécessaire adaptation aux nouvelles conditions climatiques et économiques qu’une conscience collective peut émerger. Si de tels bouleversements n’y suffisent pas, nous serons condamné à répéter inlassablement les mêmes erreurs… Jusqu’à l’extinction.

Haut les cœurs, les cinquante prochaines années seront décisives !

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