Cette semaine, à Paris, c’est le salon du Cheval, probablement un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les mordus de chevaux, la plus belle conquête animale de l’homme. C’est aussi l’occasion de s’intéresser de près au traitement du cheval dans le monde, et notamment aux Philippines, plus précisément la région de Mindanao. Là bas, les gens organisent des tournois équins… Non il ne s’agit pas de les faire courir, mais de le faire combattre. Contre qui ? Contre eux-même.
Deux étalons sont mis en présence d’une jument en chaleur, attachée dans un enclos. Fous de désirs, les étalons n’ont d’autre choix que de se combattre. Comme les soins vétérinaires sont trop chers, les chevaux blessés sont sacrifiés et leur viande vendue à la foule venue se repaitre du spectacle sanglant. Du pain et des jeux…
Quant à la jument, son rôle n’est pas des plus enviables puisqu’elle est montée de force (je rappelle qu’elle est attachée) par chaque étalon victorieux, c’est à dire une trentaine de fois pour un tournoi de 6 heures.
Le combat de chevaux a beau être illégal en Philippines, la corruption vient à bout des résistances… Les tournois sont organisés par les syndicats du crime, passent à la télévision et les entreprises locales sponsorisent. Comme pour la corrida ou le massacre des bicéphales, on appelle ça une « tradition culturelle ».
Pour lutter contre cette pratique, le NFA (Réseau pour les Animaux) invitent les touristes à éviter cette partie des Philippines et à envoyer une lettre à l’ambassade correspondante pour les inviter à réagir.
Quelques photos valent mieux qu’un long discours :
Source : Dailymail via Splendeur Sauvage.