En 2014, une fracturation hydraulique a provoqué un séisme de magnitude 4,4 dans l’Ouest canadien. Dans le centre des USA, où l’exploitation du pétrole de schiste bat son plein, l’utilisation de la fracturation hydraulique est mise en cause dans la multiplication des secousses sismiques par le service géologique américain (USGC).
Il faut dire que la méthode est particulièrement dévastatrice. Vous le savez, elle consiste à envoyer un mélange d’eau, de produits chimiques et de sable à très haute pression dans le sol pour « fracturer » les schistes et en extraire le pétrole (ou le gaz). En plus du risque élevé de pollution des nappes phréatiques, elle entraine des risques sismiques encore non évalués mais potentiellement catastrophiques. Selon le département de géologie de l’université Columbia (New York), le nombre de secousses sismiques a augmenté de 1 000% en 30 ans dans les zones exploitées.
L’extraction des gaz et pétrole de schiste est une véritable bénédiction pour ceux qui la pratiquent, en particulier pour les Etats-Unis. Grâce à celle-ci, le pays est devenu à la fois le premier producteur mondial de gaz et de pétrole. Autant dire que son économie se porte bien mieux, merci. Mais parallèlement son environnement se dégrade à la vitesse grand V.