L’homme, un espagnol parti à la chasse au sanglier dans les Pyrénées françaises, a donc été griffé et mordu par Hvala, une ourse slovène présente en France depuis 2006.
J’imagine que cette affaire va exacerber le mécontentement des anti-ours. Et pourtant, à qui la faute ? Au chasseur !
Je m’explique. Dans nos contrées, vous conviendrez que la chasse n’a plus rien à voir avec le besoin de se nourrir. La seule justification valable de cette activité (à part le plaisir de tuer) est la régulation des espèces. En effet, quand il n’y a plus de prédateurs dans un milieu, les anciennes proies ont tendance à proliférer à l’excès, au détriment de l’équilibre écologique. Les chasseurs aident à rétablir cet équilibre, à condition de respecter les quotas.
Mais aux dernières nouvelles, l’ours est un prédateur. Donc s’il fait bien son boulot (et il le fait, les éleveurs de la région peuvent l’attester..), il n’y a plus aucune raison logique d’aller chasser sur ces terres.
Ce retraité espagnol est donc allé chasser le sanglier pour satisfaire sa passion de tuer, en pleine connaissance, j’imagine, des risques encourus à se balader dans un coin où des ours vivent en toute liberté.
Il y a bien peu d’endroits en France où l’équilibre de la chaine alimentaire est préservé. Les zones de chasse sont grandes, alors bon sang, chasseurs, baladez vos fusils dans les campagnes, là où il y a vraiment un besoin de régulation des espèces.